Un mois après le décès de notre cher Père Andrés Besinet Grollier en France à l’âge de 93 ans, une messe a été célébrée à Huaura, au Pérou, qui a réuni ses amis et connaissances reconnaissants, suivie d’un partage. Le Père Andrés est un missionnaire français “Fidei Domun” qui a travaillé 48 ans dans notre diocèse de Huacho et 25 ans dans notre paroisse de Huaura. Une vie entière au service de Dieu et de son peuple. Les nombreux témoignages ont exprimé l’appréciation unanime de la population.
Pour nous, Filles du Saint-Esprit, cela nous a fait beaucoup de bien de rencontrer le Père Andrés, notre compatriote au sourire inoubliable et aux yeux bleus très clairs, malicieux et gentils. “En te rencontrant, tu nous avais donné une grande paix, une grande joie. Ta caractéristique était de nous faire revenir toujours à l’Évangile et de regarder la réalité et les événements avec lucidité et un peu d’humour. Parfois tu as dramatisé nos réflexions lorsque nous étions très critiques à l’égard d’une certaine personne, d’un certain groupe, d’une certaine situation, et tu nous as fait voir un autre côté. André, la spiritualité de Charles de Foucauld a renforcé ta contemplation de Jésus. Dans la Fraternité du Prado, comme son fondateur, le Père Chevrier, tu as cherché la proximité avec les pauvres, les oubliés, c’est pourquoi tu t’es donné de multiples façons aux paysans, aux ouvriers, à la catéchèse familiale, aux instituteurs, aux professeurs, aux personnes handicapées, aux malades, aux jeunes, aux familles, aux séminaristes. Le Christ Jésus a habité en toi. Poussé par son amour, tu as avancé dans la vie.
Merci Andrés d’être si proche de tous et si exigeant en même temps. Je te dédie “L’Internationale des travailleurs » que tu as chantée à maintes reprises dans les marches et les grèves. Andrés, tu nous as laissé un message qui nous dynamise tous. Tu as été envahi par l’amour de Jésus qui t’a déjà emmené vers le Père et nous te retrouverons dans sa maison.”
« Levez-vous car il est temps. Le monde sera ce que vous en ferez, plein d’amour, de justice et de paix ».
L’ lnternationale des travailleurs :
“ Si vous voulez vraiment que les choses changent et bougent, levez-vous car il est temps. Camarade de misère, camarade de combat, toi qui étais réduit au silence parce que tu ne valais rien, lève-toi car il est temps.”