C’est le 24 octobre 2021 que nous sommes allées à Diébougou, au Burkina-Faso, pour être postulantes de la Congrégation des Filles du Saint-Esprit, nous, Edith et Nina, du Burkina Faso, Marie, du Cameroun et, du Nigéria, nos » grandes sœurs » postulantes de deuxième année : Callista, Esther, Florence, Florentina, Jacinta et Loretta.
A notre arrivée, la communauté nous a offert un accueil très chaleureux. Avec la fatigue des voyages, notre ‘maîtresse’, sœur Pauline MAÏSSENSO, nous a accordé un temps pour bien nous installer et nous reposer. C’était aussi un temps pour nous familiariser avec la maison et le voisinage et en avons profité pour apprendre à rouler à moto et à vélo… Puis nous nous sommes retirées à Bafor (abbaye de moniales cisterciennes) pour une retraite animée par sœur Sylvie ROAMBA, vice-provinciale. Au retour, les trois postulantes de première année ont effectué leur entrée officielle entourées de nombreuses sœurs des différentes communautés de la vice-province : c’était merveilleux… Après la prière, la fête s’est poursuivie avec un repas fraternel.
Novembre. Toutes postulantes, nous étions très impatientes de commencer les différents cours : français et anglais, initiation à la prière, Ancien Testament, christologie, morale, Histoire de la congrégation, informatique, musique, chant, art de vivre ensemble, relecture de semaines. La majeure partie des cours était pour celles de première année et certains pour les deux années ensemble, mais le français est la matière la plus enseignée aux postulantes de deuxième année. Les sessions, les retraites, les recollections et quelques films nous ont permis de nous rapprocher de Dieu et de mieux nous connaître en vue de vivre en groupe. Nous avons découvert la ville de Diébougou et certaines paroisses du diocèse à travers sorties et visites. Dans l’ensemble, nous vivons une belle et riche expérience, en sachant conjuguer certaines incompréhensions à travers nos différences.
Nous voulons exprimer notre reconnaissance à celles et ceux qui nous ont accompagnées, jusqu’à ce jour, humainement, intellectuellement et spirituellement : sœurs, prêtres et laïcs. Nous rendons grâce à Dieu pour tout ce qu’il fait pour nos vies. Que son nom soit béni.
Nous sommes aussi très marquées par sa richesse nationale du Burkina Faso, la simplicité de son peuple et surtout des paroissiens du diocèse qui nous ont accueillies dès notre arrivée. Toujours dans le même sens, l’accueil et la simplicité de l’évêque à notre égard, le 8 novembre 2021 où nous lui avons rendu visite, nous a touchées au cœur.
Pour terminer, notre reconnaissance va à la vice-province du Burkina Faso qui nous a accueillies et formées pour nous rapprocher davantage du Christ. Merci à toutes les sœurs qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à notre formation et particulièrement à sœur Pauline MAÏSENSO qui, soucieuse de notre avenir, a tant fait pour nous, nous inculquant le sens de la vérité et de la responsabilité, supportant et gérant tous nos caprices… Puisse le Seigneur lui obtenir la grâce pour l’humble servante qu’elle est. A la communauté « Bagane », de Diébougou, un infini merci pour tout !
Les postulantes Filles du Saint-Esprit. Publié le 14 juin 2022